Review 664 : Dödsrit – Mortal Coil

Dödsrit revient répandre la mort.

Créé en 2017 en Suède par Christoffer Öster (guitare/chant) en tant que one-man band, l’homme sort un album puis recrute Jelle (basse, Destructo, Nuclear Devastation), Brendan Duffy (batterie, ghUSa, Morvigor) et Geor (guitare, Destructo, Nuclear Devastation, Mutilation Altar). Mortal Coil, le troisième album du groupe, sort en 2021 chez Wolves of Hades Records.

The Third Door, le premier morceau, propose une véritable déferlante ancrée dans la mélancolie. Le son aérien et tranchant des leads se pose sur une base solide et rapide, alors que des hurlements viscéraux s’ajoutent au mélange. L’accalmie permet à cette tempête de mélodies de revenir sous une forme entraînante presque joyeuse ou avec une lourdeur pesante, puis Shallow Graves propose des riffs saisissants remplis d’harmoniques entêtantes. Les hurlements sont parfois un peu plus bruts, s’alliant à merveille avec ces riffs brumeux et épais plus lents mais tout aussi prenants. La rage laisse place à des influences plus majestueuses, puis Mortal Coil, le titre éponyme, renoue avec la noirceur. Le son abrasif des mélodies se heurte à un mur de rythmique, puis l’intensité croît progressivement après un break calme. Le groupe use de patterns énergiques jusqu’au final, mais Apathetic Tongues vient signer la fin de l’album. Un son Old School explosif bardé de mélodies épiques et pourtant très brutes, puis ce sont des accents Post-Metal assez imposants qui viennent compléter le son du groupe avant quelques leads, suivis d’un break et de ce dernier passage majestueux.

La musique de Dödsrit possède deux aspects à la fois opposés et complémentaires. Mortal Coil sait autant nous séduire avec un son envoûtant et enivrant, tout comme nous agresser avec ces riffs énergiques et bruts avant de laisser le calme nous apaiser à nouveau.

90/100

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