Review 669 : Impaled Nazarene – Eight Headed Serpent

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Après un court EP, Impaled Nazarene nous offre son album !

Depuis 1990 sous le nom de Mutilation, le groupe finlandais mené par Slutti666 (chant, ex-Diabolos Rising, ex-Obscene Eulogy) n’a pas fini de répandre le blasphème ! Accompagné de Repe Misanthrope (batterie, ex-Belial), Arc v 666 (basse, Rottendawn, ex-Abhorrence) et Tomi UG Ullgren (guitare, Counting Hours, Diablerie, Shape of Despair, ex-Finntroll), le groupe sort Eight Headed Serpent, son treizième album.

L’album démarre sur Goat of Mendes, le titre viscéral dévoilé précédemment auquel le groupe injecte un exorcisme en guise d’introduction. La possession est immédiate, et le groupe enchaîne avec Eight Headed Serpent, une composition rapide et efficace aux racines Punk malsaines et évidentes. On retrouve ce son Old School et cette agressivité accrocheuse caractéristique du groupe, tout comme sur Shock and Wave, un morceau prenant. Ce son impie et Old School est soutenu par quelques ambiances majestueuse, renforçant le contraste avec la rythmique brute et efficace, puis The Nonconformists continue dans cette veine accrocheuse et rapide. Impossible de ne pas être conquis par ces riffs gras et ces cris de révolte, suivis par la courte Octagon Order. A nouveau, l’efficacité est le maître mot du groupe, qui ne ralentira qu’à la fin avec un cri strident.
Metastasizing And Changing Threat continue sur cette voie avec une vague de violence accrocheuse, tout en créant une ambiance dissonante pour laisser aux leads une place de choix, puis Debauchery And Decay propose une introduction plus lente sur laquelle le vocaliste hurle avant que ce Punk/Black énergique ne refasse surface. Moins d’une minute de riffs bruts sans fioritures pour Human Cesspool, puis Apocalypse Pervertor conserve les mêmes éléments pour frapper et nous faire remuer la tête à toute vitesse. L’ambiance devient à nouveau malsaine avec Triumphant Return Of The Antichrist, puis la lourdeur s’empare de Unholy Necromancy, un titre très dissonant et brut, incarnant à merveille l’esprit du groupe. Des growls caverneux s’ajoutent à ces paroles hurlées sur des riffs apocalyptiques, puis le groupe nous offre une nouvelle accélération avec Mutilation Of The Nazarene Whore, un titre brut et efficace comme seuls eux savent les faire. Foucault Pendulum, le dernier morceau, joue sur une langueur mélancolique et mystique grâce à cette lenteur pesante et ces leads aériens, pendant que le vocaliste nous offre des hurlements emplis de peine pour un final aux allures de désolation.

Impaled Nazarene est bel et bien de retour. Avec Eight Headed Serpent, le groupe nous prouve qu’il n’a pas oublié comment faire des titres bruts, courts et efficaces, mais aussi que les ambiances malsaines et pesantes n’ont pas de secrets pour eux !

85/100

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