Review 751 : Hexorcist – Evil Reaping Death

Premier album pour Hexorcist.

Créé en 2019 aux Etats-Unis, le groupe sort une démo en 2020, puis Hexorcist I (chant), Hexorcist II (basse), Hexorcist III (guitare) et Hexorcist IV (batterie), restent anonymes pour la sortie de Evil Reaping Death.

L’album débute sur Exulting the Adversary, un titre de pur Death Metal Old School morbide et agressif à souhaits. Le mix rend honneur à la crasse ainsi qu’à chaque instrument, ce qui rend les riffs accrocheurs, tout comme sur Sentry at the Seven Gates et sa violence axée sur la vitesse. Le chant se fait plus oppressant, alors que Unblessing the Reverent dévoile une noirceur dissonante accentuée par un blast quasiment ininterrompu. Les orchestrations dévoilent également un passage aussi étouffant que majestueux, puis Proverbs of Pestilence revient sur la violence pure. Riffs rapides et efficaces, rythmique accrocheuse, il n’en faut pas plus pour obtenir l’effet escompté. Denouncing the Immaculate prend la suite avec un sample introductif mystique, puis le blasphème refait surface avec ces riffs morbides et cette rage d’outre-tombe, doublée par des solos déchirants. Le groupe continue avec une recette similaire pour Evil Reaping Death, un titre assez court mais très efficace composé de riffs simples ponctués d’harmoniques sanglantes très accrocheuses, puis Unrighteous Ceremony vient apporter ce groove malsain bourré de leads tous plus tranchants les uns que les autres, rappelant parfois un Thrash Metal. Accursed Affirmations renoue avec ce groove sombre et ces patterns accrocheurs, tout en conservant quelques petits sursauts d’énergie, puis Praising the Most Foul développe une lourdeur grasse doublée d’une rythmique martiale qui s’étouffe peu à peu avant Crucifixion, le dernier morceau. Le titre est une reprise du groupe de Black/Thrash américain Devastator, mais le passage au style du groupe lui sied parfaitement, et permet de clore cet album dans la noirceur.

Ce premier pas d’Hexorcist est intéressant. Le groupe est très récent, mais leur identité, piochée dans les racines du Death Metal et l’anonymat permettent à Evil Reaping Death de devenir aussi mystérieux et oppressant qu’agressif !

80/100

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