Review 752 : Confined To Oblivion – Resumption

Confined To Oblivion passe à la vitesse supérieure.

Créé en 2015 au Canada, le groupe sort deux EPs et tourne avec quelques grands noms avant de proposer Resumption, son premier album. Jean-Charles Carrère (chant), David Comeau (batterie), Yan Fortin (guitare) et Simon Chénard (guitare), aidés par Cymon Lamarre (basse) sont prêts.

Pour être honnête, je ne connaissais pas le groupe avant de me pencher sur cet album. Il m’a été décrit comme du Death Mélodique poussé à l’extrême, et le concept m’a parlé, étant grand amateur de ce style. Sur In Abeyance, j’ai trouvé ce qui fait que j’aime le Death Mélodique : une rythmique solide doublée par un chant agressif et des leads perçants. Le groupe enchaîne avec No Place Like Home, un titre qui peut paraître assez simple tout en dévoilant un univers violent, mais qui m’a surpris par ce long hurlement final. On continue sur l’enjouée A Line Has Been Crossed, une composition qui plaira au plus grand nombre tout en étant violente ou très douce selon les moments, puis Silent Witness vient lancer la machine à headbang. Des passages très énergiques me font penser à du Metalcore, puis le groupe place des tonalités aériennes, tout comme sur l’introduction de The Long Death of A Silent Tear. Le morceau se transformera rapidement en rouleau compresseur groovy tout en conservant ces mélodies accrocheuses et cette lourdeur. Lost in Lands reste dans ces influences Groove Metal modernes pour créer un climat propice aux mouvements de foule, mais les harmoniques continuent de pénétrer notre esprit, tout comme ce refrain intense, puis le groupe débute un triptyque avec Rites of Passage – Separation. Le morceau est très mélancolique, tout en créant une intensité qui sera adoucie sur Rites of Passage – Transition et son introduction au son clair. La lourdeur s’empare soudainement de la rythmique, qui propose une hargne accrocheuse tout en déployant des harmoniques jusqu’à Rites of Passage – Reincorporation, qui dévoile cette violence brute, transformée en rage épique, que le groupe lie parfaitement à son univers. Le groupe termine avec Runaways Aren’t Always Cowards, une dernière composition tranchante et motivante qui reste dans ces racines mélodieuses pour clore l’album.

Si leur nom peut prêter à sourire avec la période dont nous venons de sortir, Confined To Oblivion a tout d’un groupe sérieux. Resumption n’est que leur premier album, mais il présente tous les éléments d’une formation mature, qui sait mélanger ses influences pour créer un vortex d’intensité entêtante.

90/100

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