Premier album pour One With the Riverbed.
Créé aux Etats-Unis en 2017, le groupe composé de cinq membres a sorti une démo en janvier 2018, suivie d’un EP la même année, puis ils composent et enregistrent Absence, que je vous présente aujourd’hui.
On débute avec Thaw, le premier des cinq titres, qui nous dévoile lentement des sonorités douces et mélancoliques. La rythmique se pare d’accents Post-Metal tout en réveillant une rage endormie et lancinante, puis des reflets de Doom/Death mêlés à des racines Black Metal. Carcass dévoile immédiatement des riffs brûlants et dissonants que le groupe mélange avec une agressivité explosive, puis c’est une douce quiétude sur laquelle un growl effrayant prend place. Le groupe continue avec Disembodied, une composition assez tranchante, que le groupe renforce avec une dissonance assez groovy. Les hurlements bruts créent un contraste très puissant avec les parties calmes, qui règnent également sur Sanctuary, une composition aérienne et planante qui révèle peu à peu sa puissance. La partie finale sera marquée par des influences Prog entraînantes, puis le groupe referme l’album avec Phantom’s G, une longue composition de presque un quart d’heure qui mélange avec intensité toutes les influences du groupe. La rage côtoie le calme, la noirceur répond aux sonorités mystiques et les hurlements orchestrent le tout avant que le son ne s’éteigne.
One With the Riverbed sait manier l’intensité. Tout en piochant dans des influences plus ou moins aériennes, Absence développe une base de Post-Metal que les musiciens savent faire exploser ou garder calme pour créer ce contraste intéressant.
80/100