Review 785 : The Slow Death – Siege

The Slow Death rampe à nouveau vers nous.

Créé en 2007 en Australie, le groupe est composé de Stuart Prickett (chant/guitare/claviers, Horrisonous, Illimitable Dolor) et Mandy Andresen (chant/claviers, Murkrat, Crone), deux des trois membres fondateurs, mais aussi Yonn McLaughlin (batterie, Crone, Illimitable Dolor, Temple Nightside…), Dan Garcia (basse, Horrisonous, Illimitable Dolor) et Gamaliel (chant, ex-Oracle of the Void) pour la sortie de Siege, leur quatrième album.

Siege regroupe quatre titres pour une heure de son placée sous le signe d’un Doom/Death pesant. On débute avec Tyranny, une composition qui laisse place à plusieurs types de chant pour accompagner cette lente et étouffante progression. Si le growl caverneux est évidemment attendu, un inquiétant chant féminin accentue également la noirceur du titre, tout en lui donnant des tonalités majestueuses, tout comme Famine et sa douce introduction. Le son clair donne au morceau des accents mélancoliques, qui seront renforcés par une rythmique lourde, qui deviendra énergique vers le milieu du titre avant de revenir dans la langueur. Pestilence propose un son angoissant et très lent créant un contraste avec ces quelques notes aériennes. Les hurlements apportent un côté apocalyptique à ce paysage sonore déjà désolé, puis le chant féminin fait renaître l’espoir avant de se faire à nouveau écraser par la puissance brute. Cette dualité permanente entre lumière et ténèbres durera jusqu’à la fin de l’outro, puis Ascent of the Flames, le dernier titre, propose des riffs imposants qui savent se teinter d’accents mélancoliques et planants avant de s’éteindre progressivement dans le néant.

A la fois long et si court, Siege se révèle lentement. The Slow Death développe une mélancolie écrasante et étouffante, parfois contrastée par quelques sonorités plus lumineuses qui nous sortent temporairement de cette apocalypse programmée.

85/100

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