Review 902 : Pathology – The Everlasting Plague

Pathology est bien déterminé à fêter son quinzième anniversaire avec un nouvel album !

Créé en 2006 aux Etats-Unis, le groupe est mené par Dave Astor (batterie, Being Killed, ex-Cattle Decapitation), accompagné par Obie Flett (chant, Inherit Disease, ex-Hydrocephalic), Ricky Jackson (basse) et Dan Richardson (guitare, Condemned, ex-Lord of War) pour The Everlasting Plague, leur onzième album.

On commence sur A Pound of Flesh et son introduction inquiétante qui laisse place à un son écrasant mais étrangement assez mélodieux et imposant. La brutalité lancinante refait rapidement surface dans ce mix assez moderne aux hurlements gras, puis les moshparts font leur effet avant que Perpetual Torment ne vienne nous frapper. Le titre est plus axé sur des patterns Old School et épais, révélant des sonorités putrides et violentes, mais aussi des leads tranchants. On continue dans la même lancée avec Engaging in Homicide, un titre où le blast règne en maître, accompagné par des riffs efficace, un chant extrêmement bas et des leads assassins, puis Procession of Mangled Humans intensifie les harmoniques pesantes sans oublier ces parties pachydermiques purement Slam. Le groupe reste dans ce groove sanglant avec Viciously Defiled et ses racines aussi écrasantes et rapides que saccadées, puis Diseased Morality viendra nous matraquer avec un tempo plus lent. Le titre ne cesse jamais de frapper, même lorsque les leads en tapping viendront nous exploser au visage, alors que Submerged in Eviscerated Carnage accélère à nouveau le tempo pour proposer des riffs agressifs et accrocheurs. Les pointes de technicité rendent le morceau extrêmement puissant, tout comme Corrosive Cranial Affliction et sa courte introduction inquiétante. Entre patterns Old School et leads entêtants, le titre propose un contraste brutal et intéressant, alors que As The Entrails Wither nous dévoile une introduction très mélancolique avant que la tempête ne reprenne vie. Elle se chargera parfois d’éléments plus aériens avant de faire place à ce solo entêtant, puis Dirge for the Infected place également une première partie lancinante avant que la brutalité ne reprenne. La fin de l’album se dessine avec Death Ritual Deciphered, une composition massive qui propose une rythmique abrasive et très groovy, puis Decomposition of Millions, une composition instrumentale, vient nous achever avec cette rythmique puissante qui fait place à une dissonance malsaine, créant un cocon de noirceur dans lequel le groupe nous frappe sans relâche.

Le nom de Pathology fait évidemment référence à une violence brute, et The Everlasting Plague n’y fait pas exception. Bien que certains éléments plus mélodieux ou plus modernes ne se glissent dans le mélange Old School, le groupe sait toujours comment frapper aussi fort.

90/100

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