Review 913 : Imperialist – Zenith

Imperialist continue son ascension avec un deuxième album.

Créé en 2013 aux Etats-Unis, le groupe composé de Bryant Quinones (guitare), Rod Quinones (batterie), Sergio Soto (guitare/chant) et Joshua Alvarez (basse) sort un premier album en 2018. En 2021, le groupe reste chez Transcending Obscurity Records pour la sortie de Zenith.

L’album débute avec 01011000, une introduction mélancolique et aérienne qui s’assombrit lentement avant le début de The Maw, un titre incisif et oppressant. Le chant est brut et solide, mais les riffs se parent de mélodies planantes, créant un contraste avec la rythmique tranchante. Le son nous envoûte sans difficulté, puis Parallax Descends prend la suite avec des patterns martiaux et froids, ce qui nous place dans un climat d’agressivité permanente. Les influences Old School du groupe prennent le dessus lors des leads perçants, alors que He Who Mastered Shapes nous dévoile une dissonance malsaine. Le son devient plus pesant sur ce long et lancinant morceau, qui propose également quelques influences Thrash et aériennes, rendant ce titre très accrocheur. Les différents aspects du morceaux sont complémentaires, créant une cohérence intéressante qui finira par ralentir, puis Majesty of the Void emportera notre esprit dans les ténèbres. Les leads inquiétants participent également à cette ambiance sombre et martiale qui sera menée par les hurlements avant un final très lourd. Le groupe enchaîne avec Terminal Odyssey, une composition très mélancolique à première vue, puis la rythmique brute prend la suite. Le morceau se montrera très angoissant par la suite, renouant avec ces racines Old School glaciales, puis elles s’apaisent en devenant plus douces, plus aériennes mais également plus complexes. L’album prend fin avec Beyond The Celestial Veil, une composition qui nous étouffe par moments tout en se montrant majestueuse et planante avant de renouer avec un tempo élevé. Le groupe nous propose un break étonnamment doux avant que la noirceur ne refasse surface, puis le son commence à s’éteindre peu à peu avant ce silence final.

Je ne saurais pas réellement décrire Imperialist. Si Zenith se montre brut et mélodieux, on retrouve évidemment des sonorités martiales, des accalmies malsaines et une noirceur saisissante. Un album qu’il faut écouter, mais dans des conditions idéales.

85/100

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