Review 916 : Teeth – Finite

Teeth propose un EP fin 2021.

Après leur deuxième album en 2019, Erol Ulug (guitare/chant, ex-Mortal Wound, ex-Wageslave), Justin Moore (guitare/chant, ex-Our Place of Worship Is Silence, ex-Wageslave), Peter King (basse, Lake of Blood, Mortal Wound) et Alejandro Aranda (batterie, Karas) travaillent leur Doom/Death sur Finite

Illustré par Mark Erskine (Ghoulchapel, Scordatura, Temple of Demigod…), l’EP débute avec A Garden of Eyes, un titre à l’introduction très mystérieuse qui explosera soudainement pour nous offrir un chaos sombre surmonté de hurlements monstrueux. Les riffs épais laissent place à un break angoissant au son clair avant de reprendre, puis la très courte Dreamless Heiroglyphs prend la suite avec un chant tout aussi imposant. La dissonance règne sur les leads pendant que les hurlements nous écrasent, puis la groovy et sombre Concubine prend la suite avec une délicatesse tout aussi inexistante. Le morceau est également très brut et efficace, puis The Fog of Futility enchaîne avec un bloc de son bardé de leads perçants. Le blast freine soudainement, créant un passage brumeux angoissant dans lequel le groupe avance toujours jusqu’à Scornful Nexus, une composition qui place parfois des leads fantomatiques. La rythmique devient angoissante et mystérieuse, puis elle sombre peu à peu dans le néant, nous laissant avec ce son métallique et mélancolique qui s’éteint également.

Le style pesant et occulte de Teeth rend Finite très efficace. Si la noirceur, l’oppression et un son chaotique mais maîtrisé vous attire, vous ne pourrez que trouver votre bonheur dans cette masse rampante et impénétrable.

90/100

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