Slob vient présenter sa graisse musicale avec un premier album.
Créé en 2013 au Royaume-Uni, le groupe composé de James Murphy (chant/guitare/batterie) et Ross Honour (guitare) annonce Deepwoods Shack Of Sodomy, le premier album de “Hillbilly Death Brutality”, illustré par Jon Zig (Defeated Sanity, Dying Fetus, Kraanium, Suffocation…).
Un sample inquiétant intitulé Intro (Sodomy in the Swamps) nous propose de respirer une dernière fois avant que le son gras et lourd de Squeal Like a Pig ne vienne nous écraser sous des sonorités assez Old School. Totalement déchaînés et très remuants, les riffs nous donnent de quoi retourner la fosse en un rien de temps, se détacher la nuque au rythme des moshparts, suivis par Deepwoods Shack of Sodomy, le titre éponyme. Tout aussi brut et remuant, le morceau propose des palm-mutes rapides, et même quelques leads tranchants avant qu’un sample ne vienne faire renaître l’angoisse. Suite au massacre, Hogtied and Sodomized prend la suite tout en restant dans les riffs rapides et puissants, couplés à des rythmiques plus pesantes et accrocheuses. Les éléments techniques se mêlent à une efficacité brute, suivi par Alligator Death Roll et ses harmoniques entêtantes qui accompagnent un déferlement de violence. Wrong Turn ne changera pas de recette en lâchant des riffs écrasants et extrêmement accrocheurs, qui nous matraquent sans répit jusqu’à ce que Pitchfork Puncture Wounds, le dernier titre, ne vienne clore l’album. Pendant près de cinq minutes, le groupe assène ses riffs pesants et gras, que ce soit lors de moshparts chaotiques ou de rythmiques rapides, qui prendront fin avec un dernier sample horrifique.
Slob ne connaît que la force brute. Avec ses riffs gras et accrocheurs, le duo ne va pas réinventer le Brutal Death, mais il va proposer des compositions très efficaces sur Deepwoods Shack Of Sodomy, son premier album.
75/100