Review 1150 : Vanaheim – Een verloren verhaal

Vanaheim a sorti son premier album.

Cinq ans après son premier EP, le groupe Néerlandais créé en 2015 et composé de Zino van Leerdam (chant), Michael van Eck (guitare), Mike Seidel (basse) et Bram Trommelen (batterie) nous dévoilent Een verloren verhaal.

On notera également la participation de Rikke Linssen au violon, Sandra Schmitt (ex-Storm Seeker) au violoncelle, Martin Welcel (Grimner), Micky Huijsmans (Porselain) et Creia Wraith aux choeurs, ainsi que de Julian Bauer pour l’artwork, Joost van den Broek (Star One, ex-After Forever) au mix et Mika Jussila (Alcest, Aephanemer, Battle Beast, Amorphis…) au mastering.

L’album débute avec Uit Steen Geslagen, un long titre qui nous laisse lentement entrer dans cet univers épique qui dévoile un chant agressif pour accompagner la rythmique puissante et énergique. Les éléments Folk accrocheurs se changent parfois en orchestrations majestueuses, puis le break nous laisse respirer quelques instants avant de faire resurgir la rage de la saturation ainsi qu’une certaine diversité vocale, puis les leads nous conduisent à Onbevangen et son énergie fédératrice. Le contraste entre sonorités ritualistiques et rythmique efficace est intense et surprenant, créant des vagues de violence entourées d’éléments plus doux, puis des tonalités martiales nous accompagnent jusqu’à la courte Rusteloos, un interlude entêtant qui utilise les éléments Folk avant que Reuzenspraak ne fasse renaître ces tonalités majestueuses et cette agressivité lourde. Le morceau est facilement accrocheur, et il provoquera sans souci des séances de headbang intensives, mais une fois de plus le contraste entre les deux parties de l’univers du groupe provoquera quelques breaks plus calmes, avant que Verloren ne vienne nous apaiser en compagnie d’une voix claire puissante. La balade prend fin juste avant que Gevallen In De Nacht, le morceau le plus long, ne débute en mêlant habilement des parties solides et des éléments planants. Les tonalités épiques lentes et imposantes sont accompagnées des hurlements et des instruments Folk, rendant l’écoute très plaisante jusqu’au dernier moment.

Pour ceux qui souhaitent poursuivre l’expérience, le groupe propose également les quatre titres les plus longs en version Folkestral, c’est à dire sans chant et sans la rythmique saturée du Metal. Intéressant, planant, et surtout très mélodieux.

L’univers de Vanaheim est ancré dans un mélange de Metal puissant et d’éléments Folk majestueux. Avec Een verloren verhaal, le groupe montre qu’il a les capacités et le talent pour se hisser au niveau des plus grands groupes de la scène, tout en plaçant ses propres riffs.

85/100

English version?

Laisser un commentaire