Review 1213 : Guineapig – Parasite

Amateurs de douceur, fuyez. Guineapig est de retour.

Créé en 2013 en Italie, le groupe composé de Fra (guitare/chant, Ultimo Mondo Cannibale), Alessio (basse/chant, SpermBloodShit) et Giancarlo (batterie, ex-Bestial Devastation) est prêt pour nous dévoiler Parasite, son deuxième album, chez Spikerot Records.

Ne vous laissez pas tromper par la douceur de l’introduction d’Ocular Tormentor, le premier titre, car elle sera rapidement brisée par un Goregrind putride et groovy aux racines Death/Grind, suivi par Mermaid In A Manhole. L’alternance des hurlements est très efficace et énergique, permettant au groupe de multiplier les influences dans leur vague de violence ininterrompue et lourde. L’album continue avec City Of The Monkey God, un titre aussi simple que ravageur qui laisse quelques pointes Old School se glisser dans le son gras, mais également avec Taxidermia, une composition qui place un court sample pour nous laisser souffler avant d’attaquer à nouveau. Le morceau groovy laissera une explosion finale nous mener à Urethra Candiru Terror, un titre dont on ne veut pas savoir la signification, nous écraser avec des riffs accrocheurs et pesants. Quelques pointes de dissonance font leur apparition, puis Parasitic Protozoa revient aux bases du Grindcore pour des patterns entraînants. Supreme Body Bizarre alternera entre des racines similaires et des influences plus modernes et éclatantes, alors que Saprophyte fera ralentir la rythmique pour délivrer un son oppressant et étouffant. On notera tout de même quelques sessions de blast, à l’inverse de Liquefied nous impose immédiatement des riffs saccadés et très agressifs, accompagnés par des voix samplées et des hurlements massifs, puis Pandemic prend la suite avec un contraste entre rythmiques dansantes et quelques éléments plus techniques. Zatypota continue de nous écraser avec ses riffs épais combinés à une dissonance inquiétante, puis on retrouve des influences Prog/Djent dans les patterns de Deformed Doppelganger, un titre extrêmement lourd et moderne qui place les influences syncopées au centre de la violence. L’album prend fin avec Ocular Tormentor, un titre assez expérimental qui mélange la rage brute du groupe avec une rythmique Electro régulière mais… étrangement accrocheuse.

Guineapig s’est rapidement fait un nom dans la scène Goregrind, et la raison est aussi évidente que leur son est efficace. Parasite nous propose une demie-heure de lourdeur, de rage et de violence lourde, puis l’album se referme avec un morceau plus expérimental. C’est validé.

90/100

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