Review 1623 : Embryo – A Vivid Shade on Misery

Connaissez-vous Embryo ?

Créé en 2000 en Italie, le groupe mené par Eugenio Sambasile (guitare) et Roberto Pasolini (chant), complété par Simone Solla (claviers), Gabriel Pignata (basse, ex-Destrage, ex-Node, ex-Arkenemy) et George Kollias (batterie, Nile, Enmity, ex-Contrarian, ex-Nightfall, ex-Cerebrum) annonce la sortie de son cinquième album, A Vivid Shade on Misery, chez Rockshots Records.

The Pride, le premier morceau, nous emporte immédiatement dans une vague groovy et acérée sur un tempo rapide avant d’être rejoint par des parties vocales massives et agressives. La rythmique constante et accrocheuse place également quelques claviers aériens pour accompagner les riffs saccadés tout comme sur Highest Fame et ses tonalités épiques qui dévoilent un chant déchaîné. La rage semble véritablement omniprésente sur ce morceau qui servira sans doute au groupe pour faire exploser la fosse, et on la retrouvera en compagnie de patterns Old School sur Darkest Light, un morceau qui emprunte à la scène Death Mélodique suédoise autant qu’aux influences plus modernes du groupe. Les claviers apaisent légèrement la rythmique avant qu’elle n’accélère à nouveau sur The Seed of Lividity et ses touches Industrial froides, rapidement teintées de tonalités planantes et très lumineuses. On retrouvera également cette atmosphère entêtante sur MMDC, complétée par un chant pesant et oppressant qui se mue parfois en cris sauvages, mais également par une batterie surpuissante. Le son majestueux nous conduit jusqu’à Medusa, un titre très rythmé qui laisse également la dissonance inquiétante s’intégrer aux riffs efficaces ainsi qu’aux deux voix complémentaires, puis Vanitas fera renaître les tonalités mystérieuses avec l’aide d’harmoniques mélodieuses, sans jamais laisser la rythmique lourde et les cris de côté. L’album prend fin avec Concrete Visionary qui injecte des influences Thrash à la base du groupe qui mêle aisément énergie brute et ambiance imposante sur fond de violence.

Avec Embryo, vous êtes sûrs de vous retrouver face à des riffs efficaces. Parfois groovy, planant ou très énergique, A Vivid Shade on Misery nous met rapidement au centre d’un flot de sonorités agressives appréciables.

80/100

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