Review 1994 : Dwelling Below – Dwelling Below

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Créé par Jared Moran (chant/batterie, Acausal Intrusion, Occulsed), Anthony Wheeler (basse, Hollowed Idols) et Nicolas Turner (guitare, Acausal Intrusion, Sermon of Rot), le groupe signe chez Transcending Obscurity Records pour la sortie de Dwelling Below, son premier album.

Attraction Vulgarity s’ouvre avec des sonorités inquiétantes en arrière-plan, suivies par une rythmique imposante qui reste dans cette approche lugubre avant d’accueillir les hurlements massifs et parfois même des leads entêtants. Le groupe nous fait progresser à travers son voile de sonorités caverneuses avec quelques accélérations plus sauvages qui nous enfoncent dans la noirceur tout en nous exposant à la folie des harmoniques criardes avant de nous offrir de courtes secondes de répit en nous menant à l’oppressante Swallowed et sa lourdeur abyssale. On y retrouve les pointes de guitares étranges et dissonantes, mais également les vociférations malsaines qui s’allient relativement bien à cette rythmique infernale où les riffs saccadés fusionnent avec les éruptions brutes tout comme sur Emergence Sublimation qui propose toutefois quelques éléments plus majestueux. La guitare lead ne manquera pas de placer ses touches angoissantes, rendant le titre encore plus étouffant qu’il ne l’est déjà tout en programmant des passages plus intenses à la batterie, puis l’album prend fin avec les influences diversifiées de Sheltered Acceptance, qui tout en restant dans des sonorités ténébreuses, va placer des leads plus tranchants ou plus mélodieux pour créer un nouveau contraste avec sa base brute et agressive, qui continue de nous écraser peu importe le rythme avant la délivrance.

Composée de musiciens expérimentés, Dwelling Below frappe fort avec un premier album aussi malsain et oppressant que lourd et contrôlé. Chaque riff de Dwelling Below n’a qu’un seul et unique but : nous enfoncer dans les ténèbres à jamais.

80/100

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